Séjour à Lisbonne

Comme vous êtes beaucoup à l’avoir demandé, voici quelques petits conseils, recommandations et petits coins testés et approuvés à Lisbonne.

  • Arrivée

Plus pratique : impossible. Nous avons atterris à l’Aeroport International de Lisbonne (vol en partance de Bruxelles-Charleroi). Notre AirBnB situé dans le centre historique, le plus simple était de prendre de métro.

Pour cela, il n’y a qu’à sortir de l’aéroport, le métro se trouve juste à côté.

Prendre un billet : alors, très pratique à Lisbonne le ticket unique qui permet d’être rechargé plusieurs fois, que ce soit pour le métro ou le train. Tu le prends à la borne, 2€30 à peu près. Ne le perds pas en route, tu en as besoin pour entrer mais aussi pour sortir. Les lignes sont très ludiques : quatre couleurs pour quatre lignes de métro, très bien expliquées. Nous sommes descendus à Cais Do Sodré, gare en bord de mer, à tout juste 10 minutes à pied de notre appartement.

Notre AirBnB situé Traverssa dos Mastros, tout près du Bairro Atlo, quartier bohème de Lisbonne.

Et nous sommes allés manger dans un petit bui-bui fort sympathique, authentique : Zebras Do Combro

Quelques tables, cuisine familiale, des locaux attablés : pas de doute, c’est là que nous voulons manger. Et pas n’importe quoi : du bacalhau por favor, grillé et deux verres de vin remplis jusqu’au bord.

 

Repus et fatigués du voyage, nous sommes rentrés tôt pour être en forme le lendemain (NDLR : mais surtout regardé le second épisode de GoT !)

 

  • Segundo Dia

Qu’est ce que j’emporte dans mon sac à dos quand je pars en voyage ? La réponse en image :

Mon Compact numérique Pro SONY RX100 M5 : petit bijou technologique qui me permet de photographier portrait et paysage en un minimum de place, mais toujours avec la qualité pro Sony que j’aime tant. Sa grande qualité est d’ouvrir jusqu’à f1.8 ! Terrible.

Mon Reflex Argentique Nikon F50 : pellicule calée, j’économise et ne prends que de rares clichés d’endroits ou lumières qui me touchent plus particulièrement. Ce que je fais également avec mon petit Kodak jetable, que j’ai en permanence avec moi.

Avec toujours cette impatience de gosse au moment de découvrir les images sur papier glacé, sachant que une pellicule peut traverser plusieurs saisons, je retrouve des clichés oubliés que j’avais saisi spontanément…

Mon Fujifilm InstaxMini90 que je sors à l’occasion

– Et à chaque voyage réalisé, mon petit guide préféré Lonely Planet pour préparer l’itinéraire.

– Pour finir, ma recommandation ultime pour Lisbonne : prévois de bonnes chaussures de marche car tout monte et descend à Lisbonne : rues, escaliers, miradors … Et c’est cela qui en fait la beauté d’ailleurs.

– Sac Misako, acheté au Portugal, marque que j’ai testé et qui a fait ses preuves, parfaite pour partir en voyage en ville. Pratique et costaud, je l’emmène partout.

 

Longues marches et visites dans Lisbonne

 

Nous avons commencé la journée par petit déjeuner dans ce qui semble être la meilleur fabrique de Pastéis de la ville, sans même le savoir : Manteigaria Silva.

 

 

Les pâtissiers réalisent les pastéis à la main et devant nous, pour le plus grand plaisir de nos papilles. Le tout accompagné d’un bica (café expresso), autant dire que la journée peut commencer. 

 

 

 

 

 

A noter qu’il y a deux boutiques Manteigaria et nous, nous sommes allés à celle du marché couvert (Mercado da Ribeira ) près de la gare de Cais do Sodré. Il est aussi possible de se restaurer sur place.

 

 

Je vous ai réalisé l’itinéraire des points les plus importants de notre longue marche du deuxième jour, sachant qu’il est tout à fait possible, voir recommandé de le faire sur deux jours. Nous avons trois jours en tout sur place (deux demies journées + deux journées pleines) donc comme nous sommes de bons marcheurs, nous avons pu en prendre plein la vue (et la panse aussi car nous sommes des épicuriens, et en voyage, nous mangeons local autant que nous marchons…) en un temps assez réduit. Pour le troisième jour nous avons décidé de sortir de Lisbonne, je vous explique tout cela juste après.

Encore une fois, c’est à titre indicatif que je partage cet article sur notre séjour, libre à chacun de visiter autrement, différemment.

 

Voici les points les plus importants de notre journée, de jolis spots où nous sommes passés, où nous nous sommes attardés, que nous avons exploré ou adoré.

Je vos détaille tout cela en dessous.

Traverssa dos Mastros : point de départ, là où est notre appartement.

Mercado da Ribeira : je vous en ai parlé juste au-dessus.

 

 

Direction la très belle Praça do Comércio (Place du Commerce), avec vue sur le Tage, fleuve qui se jette dans l’Atlantique.

 

Un incontournable pour ses arcades du 18ème et un très bel arc de triomphe qui nous emmène vers la rua Augusta, une des artères de la cité.

 

On apprécie de balader dans le Baixa-Chiado, où l’on croise ses tramways colorés et typiques, ses petites boutiques, ses cafés.

On passe un long moment à se balader dans le coin animé de la ville, les rues zébrées par les câbles du tram.

On s’aventure ensuite vers le quartier que j’ai préféré : l’Alfama.

Ici florilège de azulejos, ces carreaux de faïence qui colorent les murs de la cité, couleurs partout, encore et toujours les tramways, des ruelles pavées moins commerçantes, des places fleuries, verdures . Ici, ça sent bon la vie lisboète.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes évidemment passé par la , la cathédrale de Lisbonne. Lieu de culte libre d’accès, ce qui n’est pas toujours le cas dans d’autres cathédrales et/ou église.

J’ai toujours eu une fascination pour les architectures des cathédrales. Mais je ne m’autorise pas à prendre de clichés, ou très peu. Lieu de silence, de prière, c’est ma manière de respecter ces lieux.

N’hésitez pas à y entrer, vous admirerez un choeur magnifique, un orgue incroyable, une jolie rosace et des voûtes toujours plus hautes.

                                               

 

 

 

 

 

 

 

 

On continu notre tour jusqu’à un point de vue que j’avais repéré dans mon guide. Il est bon de se balader sans but, mais pour une première visite, j’aime me fixer des destinations pour leur vue généralement, me perdre en les cherchant, découvrir d’autres lieux spontanément, m’y arrêter, contempler, reprendre ma route …

 

Surtout que se perdre dans Lisbonne c’est assez simple : un escalier manqué ou un détour de ruelle raté et vous voilà en face d’une oeuvre de street-art, d’une fresque d’azulejos, ou d’une pittoresque petite église.

 

Le lieu où je voulais atterrir était le point de vue du Miradouro de Santa Luzia et sa vue de carte postale.

Les jolies toits de l’Alfama nous offrent un charmant panorama par lequel il serait dommage de ne pas passer. La météo capricieuse, qui nous a joué beaucoup de tours pendant notre séjour, a été clémente et s’est dégagée peu de temps avant notre arrivée à Santa Luzia.

Et si tu regardes bien, le bâtiment qui surplombe toute ce joli paysage urbain, c’est le Panthéon National.

Initialement, nous n’avions pas prévu de nous y rendre, mais nous aimions tellement le quartier que nous avons marché jusqu’en haut.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous continuions notre route, flânant dans les ruelles et escaliers, jusqu’à ce que nous soyons saisi par une odeur de sardines.

 

Nous avons trouvé un petit restaurant local qui faisait griller ses sardines et poissons ! Des locaux, encore une fois sur cette terrasse sans chi-chi.

 

Une nappe en papier, deux bières du coin, deux assiettes de sardinhas et nous sommes les rois du monde.

 

Malheureusement, impossible de retrouver cette bonne adresse… J’ai cherché partout, impossible de remettre la main sur le nom de l’endroit …

On continu notre tour de Lisbonne avec un drôle d’endroit pour lequel j’avais beaucoup d’intérêt : le Convento do Carmo (ou Couvent des Carmes).

Quelques infos Wikipédia : ici.

Pour la partie historique, Lisbonne a été énormément détruite par un tremblement de terre en 1755, et le toit de cette cathédrale s’est effondré mais la structure, elle, a supporté le choc.

On entre donc dans un drôle de monument au sein duquel un épisode de Games of Thrones aurait pu être tourné.

A savoir que l’entrée est payante, et au bout se trouve un petit musée archéologique qui contient ruines romaines, et même momies et sarcophages (âmes sensibles s’abstenir).

 

Poursuite de notre découverte en remontant le Bairro-Alto et son côté un peu bobo, mais tout de même agréable : galerie d’art, salon de thé chicos, pour redescendre par la rua Rosa, qui est simplement une rue parallèle à l’artère principale, mignonne comme tout.

 

 

 

 

 

 

 

 

Déjà pas mal de kilomètres dans les pieds, le temps de prendre un café et on décide de faire le truc le plus touristique de la ville, même si ça ne nous ressemble pas du tout : un tour dans le typique et traditionnel tramway n°28

Et je ne vous raconte pas la fiiiiiiiiile d’attente pour y monter. J’avoue que sur ce coup là, on a tout coupé et on a grimpé dans le premier arrivé.

Alors vraiment, je pense que c’est à faire en début de séjour quand on ne connait pas du tout la ville, car le 28 passe par tous les lieux incontournables de la cité que nous avions fait tout au long de la journée. Donc un peu réchauffé pour nous, mais ça permet de vivre l’expérience d’un autre point de vue. Je conseille de prendre un Pass-24h (coûte 6€90 je crois); disponible dans les bornes de métro (que vous pouvez chargé sur la fameuse carte réutilisable dont je parlais plus haut).

 

Cela donne accès à plusieurs « attractions » donc celle-ci, mais aussi l’Elevador Santa Justa et un accès illimité au métro.

J’ai aimé ce côté brinquebalant du tram, nous étions à l’arrière, avec une vue très sympa des rues et monuments, pour le coup.

 

C’est sympa de pouvoir monter et descendre selon nos envies et les lieux à voir, c’est pour cela que je recommande de le faire, mais conseille plutôt de le faire très tôt le matin. Le tram prend des passagers à partir de 8h jusque 2h du matin.

 

Et comme le tram nous déposait près de notre appartement, nous sommes descendu pour terminer cette longue journée de marche, le coeur remplit d’intonations portugaises, de sourires et de belles images dans la tête. J’avais prévu un programme assez chargé que je vous détaille juste après.

Pour ce qui est de la restauration du soir, nous avons misé sur un resto hamburger qui s’est avéré meilleur que ce qui n’y paraissait : le Hamburgueria Portuguesa by Farnel. Peu onéreux, rapide, et bon, c’était ce qu’il nous fallait après cette journée intense où mes chaussures de randonnées m’ont été plus qu’utile.

 

  • Terceiro Dia

Avant d’entamer le récit de cette expédition, je voulais faire un point sur les pâtisseries portugaises. Nous avions la chance d’avoir un petit pâtissier tout près de notre appartement, nous avons pris à emporter pour manger sur la route.

 

Alors des pastéis bien sûr, mais surtout cette merveille aux amandes, ni trop sucré, ni trop frangipane. D’ailleurs je suis activement à la recherche du nom de cette pâtisserie !

Pour cette deuxième journée pleine, j’ai voulu quitter la ville pour aller visite le  Palacio da Pena, et ses parcs, situé à Sintra, ville avoisinante.

Expédition à organiser sur la journée car il y a beaucoup de choses à voir, que je vous détaille après.

Se rendre à Sintra : prendre le train de la gare de Rossio. Là encore votre carte vous servira à prendre votre billet aux bornes (qui sont en français dans les gares) pour gagner du temps. Un train circule toutes les vingts minutes.

Compter environ 40 minutes de train.

Arrivée à la gare : ATTENTION ! NE PRENDS PAS DE BILLET POUR LA NAVETTE DANS LA GARE ! Le prix annoncé 15€, mais ce n’est qu’un attrape touriste.

Pour monter dans les hauteurs de Sintra, il est recommandé de prendre la navette, dont le billet est à 6,90€ pour toute la journée, aller-retour et tu peux monter-descendre aux arrêts que tu désires. Car la colline est remplie châteaux et palais que tu peux visiter (payant).

Moi j’ai  choisi le Palacio da Pena, son extravagance, son mélange de style, son originalité. Un ancien monastère transformé en palais, tout droit sorti de l’imagination de son créateur, au 19ème.

L’entrée est à 7€ par adulte sans la visite de l’intérieur du Palais, mais il est possible de le visiter de l’extérieur, parcourir les chemins de rondes, découvrir les terrasses du palais.

A notre arrivée nous avons eu beaucoup de pluie, mais qui s’est atténuée au fil de la journée permettant une ballade des plus agréable. Je vous laisse découvrir les images du Palais et de ses parcs, son point de vue incroyable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons été conquis par le Parque da Pena, avec son jardin de la Reine, ses chemins bucoliques, presque magiques, comme un labyrinthe. Un endroit absolument charmant, loin de la foule finalement car la plupart viennent pour le palais. Le point culminant est la Cruz Alta qui offre un panorama magnifique et une vue imprenable sur le palais.

Cette excursion nous prendra une bonne partie de la journée. Il est possible aussi de visiter le Castelo dos Mouros (château des Maures) ainsi que d’autres palais, villa, musées, églises dont regorge le parc national.

 

Nous avons clôturé cette très chouette journée en flânant dans Lisbonne, fait un peu de shopping dans le Baixa et Chiado, avant d’aller manger dans un excellent resto près du Pont Vasco de Gama. 

On sort un peu du centre, et allons autour de l’ancienne zone portuaire de Cais do Sodré, très prisé par les noctambules.

 

Pour continuer avec les « bonnes affaires », nous avons réservé via La Fourchette dans un très bon restaurant : UMAMI. Une petite carte, service spécialisé dans la viande maturée. La réduction La Fourchette offre -50% sur l’addition (hors boisson). Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, c’est une application gratuite à télécharger sur ton smartphone, qui te propose des réductions sur les restaurants alentours. Pour en bénéficier, il suffit de réserver directement sur l’application. C’est très simple et idéal pour les petits budgets.

 

Je vous présente notre repas :

Entrée à partager : Pica Pau revisité
Plat : TomaHawk maturé de Black Angus
Dessert pour moi : Crème brûlée et mousse à la canelle
Dessert pour Lui : Pannacotta déstructurée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tout servi avec un vin portugais, un Douro. Service impeccable, tout était parfait. Je recommande pour un resto en amoureux où en famille avec des amateurs de bonnes viandes et produits locaux.

  • Départ et perspectives

Après une dernière matinée de ballade et de dernières douceurs, nous clôturons ce voyage, ce petit city-trip avec plusieurs choses à retenir :

– l’hospitalité et la gentillesse des portugais qui n’a pas encore d’égal.

– la simplicité, l’authenticité de la cité. Pas de luxe écœurant ni de tourisme de masse insupportable.

– une richesse culturelle et historique qui ne laisse pas de repos aux visiteurs, car tout est intéressant.

– toutes ses couleurs, ses azulejos que j’adore, ses odeurs, sa musique …

En bref, une parenthèse dépaysante, à moindre coût mais qui n’en reste pas moins des plus agréables.

Si je devais y retourner, ce que je ferai ? Alors, j’irai visiter Belem, sa tour, son monastère et y manger toujours plus de pastéis. J’irai jusqu’au Christ Redempteur de l’autre côté du pont Vasco de Gama, je ferai une escale à Cascais et son bord de mer. En fait je pourrais y retourner demain, si le temps me le permettait.

Destination que je recommande, que ce soit pour une coupure dans le quotidien ou pour plusieurs jours de congés.

Merci pour votre lecture (et donc votre patience !), j’espère que tout ce récit vous sera utile pour votre prochain voyage à Lisbonne !

* * * * *

Et en cadeau, le plus beau selfie du monde (ou pas), après la pluie, cheveux sauvages, devant les azulejos du Palacio da Pena que j’aime tant !

 

Première expérience avec l’argentique

 

 

           Parce que j’avais envie d’essayer cette noble discipline qu’est la photographie en argentique, j’ai commencé début 2018 avec ce Nikon N50 + une pellicule Noir&Blanc Kodak 400 , mais aussi un appareil jetable Kodak FunFlash Couleur (petit côté nostalgique de mon enfance).

Ce dernier a d’ailleurs été baladé dans mon sac à mains depuis juin 2017, autant dire que j’ai eu de belles surprises au développement !

 

Je pensais que l’argentique était vraiment un monde à part, peu accessible, réservé à une forme d’élite de la photographie.

Au départ, j’ai tâtonné, ne sortant que très peu l’appareil Nikon. Et chaque cliché que prenais, je doublais la prise de vue, pour être sûre d’avoir au moins une bonne prise (ah, la débutante …).

Je trouvais très solennel de prendre un cliché avec l’appareil.

Puis finalement, c’est devenu un jeu. Je cherchais un joli rayon de soleil, un beau paysage, un visage que j’aime, un moment quelconque…

J’avais envie de me surprendre au développement.

 

J’ai choisi de faire développer mes deux pellicules chez PhotoTime, boulevard Carnot à Lille. J’avais déjà eu à faire à leurs services et j’en étais très satisfaite. Pour une première fois, j’ai opté pour la formule Développement + Numérisation (soit environ 50€ pour les deux pellicules de chacune 24 couleur et 36 NB vues). Rapidité de traitement, j’ai déposé mes boîtes à 14h, je les ai retirées à 17h15.

 

Et la résultat n’a pas manqué.

Impatiente de découvrir mes images, j’avais un sourire béat quand je les ai eu devant les yeux. Des ratés, bien sûr. Mais un tel sentiment de nostalgie quand j’ai feuilleté mes clichés ! Et CE GRAIN, ces teintes ! Bon, honnêtement, des images tout à fait anodines, des visages et des endroits que j’aime, des paysages simples, du flou, des ratés mais qui sont pour moi comme de petits trésors. Et sans aucun aspect technique derrière. C’est ça que j’ai aimé. Juste de l’authenticité.

Expérience qui sera continuée, en parallèle de mon travail numérique. Juste pour l’amour de l’instant, de l’image et de l’émotion.

 

Je vous mets juste en dessous quelques unes de mes images et un peu de ma tendresse :